jeudi 24 décembre 2015

Ma jolie lettre au Père Noël




« Cher Père Noël,

Comme le veut  la tradition, à quelques jours de Noël, je t’envoie ma lettre.

Je m’appelle Rémi*, j’ai 46 ans, je suis gentil et je dirige une petite entreprise.
Je pense que j’ai été plutôt un bon patron cette année, et un  gestionnaire responsable. D’ailleurs, les résultats honorables en attestent.

Pourtant,  j’aimerais bien que tu exhausses certains de mes vœux pour que mon entreprise fonctionne encore mieux :
Pour commencer, je voudrais des collaborateurs totalement autonomes.

lundi 21 décembre 2015

Interview premiers de cordée

Loic Oudin est fondateur et dirigeant d'elibe.
Cabinet de recrutement orienté notamment sur la recherche de managers et de commerciaux.
Notre rencontre était presque une évidence.
Loïc est aussi un facilitateur de rencontres...Il impulse, il propose, il provoque les rencontres.
Régulièrement, Loïc interviewe des dirigeants, des décideurs, des consultants...des femmes et des hommes pour mettre en avant leur métier, leur mission, leur histoire.

Comme un beau cadeau de Noel, Loïc m'a proposé de me glisser dans la peau de l’interviewé...Mon ego n'y a pas résisté.

Merci Loïc !

Vous retrouverez notre échange en cliquant sur ce lien :

http://www.elibe.fr/actualites.php

Je vous invite à en profiter pour visiter le site de Loîc   -  www.elibe.fr - et si vous le désirez à rentrer en contact avec lui :   loic.oudin@elibe.fr


Bonne lecture.


Rémi


vendredi 11 décembre 2015

Rio, Kyoto, Paris...et moi, et moi et moi !



1992, sommet de la terre à Rio
1997, conférence de Kyoto sur les gaz à effet de serre
2015, COP 21 à Paris

Trois dates que l’histoire retiendra sur la prise de conscience de l’impact des hommes et de leurs activités sur la terre et son climat.

Mais avant d’en venir aux propos de ce billet, certains  réfutent peut-être ce qui est admis par la plupart d’entre nous : l’impact de l’activité humaine sur le climat. Ne rejetons pas trop vite cette position. En effet, il n’y a pas de preuves scientifiques absolues de l’impact de l’activité humaine sur le dérèglement climatique. Seulement des corrélations, des courbes statistiques très convaincantes.
Mais dans ce domaine – la corrélation de courbes statistiques – on peut trouver des exemples surprenants.
Le site

nous en montre quelques illustrations.

jeudi 26 novembre 2015

La tentation de Venise

Qui n’a jamais, une fois dans sa vie, connue ce sentiment : L’envie d’aller voir ailleurs, de changer de vie, de fuir les contraintes jugées trop lourdes.
L’idée que partir, aller ailleurs serait plus facile que de faire face au quotidien et à ses responsabilités – sentimentales, professionnelles, sociales -.
« L’herbe semble toujours plus verte dans le près du voisin » dit le dicton populaire.

Certaines personnes le font, parfois avec succès. Mais aussi certaines entreprises : Aller voir ailleurs (un autre marché, d’autres clients, d’autres produits) parce qu’à un moment le sentiment grandi que ce serait plus simple. Tentations suivies de tentatives trop généralement couronnées par l’échec. Petit florilège non exhaustif :

jeudi 12 novembre 2015

Pas faux !


Môssieur le Métier

Jean-François est depuis deux ans le directeur général de Jointex, entreprise de 250 personnes donc l’activité est la production et la vente de joints. Pas les cigarettes interdites qui font rire et nous liquéfient. Bien au contraire, les joints fabriqués par Jointex permettent d’assurer l’étanchéité. Ronds, carrés ou ovales, en papier, en silicone ou aluminium, de quelques centimètres à plus de 5 mètres de diamètre, de trois microns d’épaisseur à des centaines de centimètres… La gamme est large et en constante évolution pour répondre aux besoins des clients. Les utilisations sont nombreuses et variées : assurer l’imperméabilité des centrales nucléaires, le bon fonctionnement de train d’atterrissage de l’A380, le rendement optimum d’une machine-outil ou de notre lave-vaisselle.

vendredi 30 octobre 2015

Tous représentants de l'entreprise

Avons-nous de bonnes relations avec nos clients ?
Sous un air anodin et presque évident, se cache une vraie question.
Bien sûr que commercialement, nous avons de bonnes relations avec nos clients, mais sommes-nous sûr que ce soit le cas pour tous les services de l’entreprise ?

A ce propos, nous sommes nous déjà vraiment demandé qui, dans notre entreprise, était en contact avec nos clients ?
Commerciaux, assistant commerciaux…Evidemment !  Mais aussi, administration des ventes, logistique, service après-vente, technicien de dépannage ou de maintenance, recouvrement, standard, … les points de contact sont plus nombreux que ce que l’on imagine souvent.

Mieux, nous sommes nous déjà demandé qui était le plus souvent en contact  avec nos clients : Sans doute pas les commerciaux …Mais certainement plus  le standard, le service recouvrement, le technicien SAV ou le livreur…

Et quelle image ont nos clients de l’entreprise à travers ces différents points de contact ? Pas sûr que l’image qu’ils se font de nous soit tout à fait celle que l’on imagine ou que l’on voudrait.


Et vous, qu’en pensez-vous ?

Bonnes réflexions.

vendredi 16 octobre 2015

Ils assurent quand même !

 
La responsable comptable d’une PME me faisait remarquer à quel point manager était un exercice difficile :
« On gère des personnes aux profils très différents, parfois que l’on n’a pas choisies. Le passé de chacune dans l’entreprise est très différents…Parfois des bons souvenirs, mais aussi des périodes durant lesquelles elles ont été malmenées. Souvent, un mix des deux. La pression mise par la direction générale sur les résultats est oppressante et il faut savoir la redescendre sur ses collaborateurs … mais pas trop pour ne pas les tétaniser devant l’enjeu. Alors, on prend sur soi, on fait le tampon, on encaisse.

jeudi 1 octobre 2015

PEPS


Former des managers et des vendeurs ? Pourquoi pas ? On peut former à mieux voir, à mieux comprendre ce qu’il se passe :
Dans une journée : ça dépote/ça traîne  -,
Entre deux personnes : elles s’évitent/elles collaborent -,
Avec un collaborateur : bizarre …il (ne) sourit (pas)/ génial il a retrouvé la banane,
Dans une situation particulière : l’équipe a beaucoup bossé …et pourtant, on a échoué/ l’équipe s’est bien investie, et les résultats sont là ! ,
Avec un client : Top, il passe une deuxième commande/ inquiétant, je n’arrive plus à la joindre…

vendredi 18 septembre 2015

« Madame la Commissaire est-ce bien utile de vous montrer votre bureau ? »


Blandine est une jolie femme de 24 ans. Pas très grande et fluette. Son mètre 56, elle l’assume : « Des talons ? Pour me grandir ? Et pourquoi ne pas me maquiller pour me vieillir en plus ! ». Sans accessoire féminin, Blandine parvient cependant à incarner une belle image de la féminité. L’allure générale, son sourire, sa démarche, son intonation de voix sont si « femme » que des artifices en pâtes colorées pour les lèvres, les joues, les yeux, le cou; des vernis multicolores pour sa corne et des échasses pour ses chaussures ne feraient que camoufler et abimer sa féminité naturelle.

Blandine n’est pas seulement jolie. Elle est intelligente. Et sacrément bosseuse.

vendredi 4 septembre 2015

Le conte des moyens


Il était une fois dans un pays pas si lointain, une petite entreprise. Elle se développait dans un environnement prospère –qui a chanté « Youpplaboum » ? où régnait la paix. On y avait oublié depuis longtemps les guerres, les famines, les épidémies. Il subsistait, bien sûr, des poches de pauvreté. Certaines années étaient moins fleurissantes que d’autres. Alors on parlait de crise. Mais, globalement, les conditions de vie y étaient plutôt bonnes.

 

Et pourtant, le matin en arrivant, le directeur de cette petite entreprise regardait le chiffre d’affaire et ne pouvait que constater qu’il n’était pas bon … Et chaque jour un peu moins. 

Les produits n’étaient pas en cause. Sans être révolutionnaires ils répondaient aux attentes des clients et était bien positionnés face à la concurrence. Un lundi matin – le week-end porte conseil-, le directeur décida d’observer discrètement  les collaborateurs des bureaux et de l’entrepôt …

"Ce n'est vraiment pas le moment !"


« Ce n’est vraiment pas le moment » est une des réponses que l’on entend le plus souvent quand on parle de management ou de techniques de vente avec une entreprise.
Soit !
Mais ce qui est plus étonnant, c’est la raison invoquée pour justifier du fait que ce n’est pas le moment. En fait, deux raisons reviennent systématiquement :
  • Tout va bien, les affaires sont bonnes, l’entreprise tourne à plein régime, pourquoi aurions-nous besoin de former les encadrants au management ou les commerciaux à la vente ?
  • Les temps sont durs, le carnet de commandes en berne, nous avons d’autres priorités et urgences  pour l’instant.

Voilà qui ne laisse que peu de place : Quand ce serait utile, on n’a pas le temps … et quand on a le temps, ce n’est pas utile. Notez bien que ce genre de réponse, vos commerciaux doivent l’entendre tous les jours. Posez-leur la question, je suis sûr qu’ils se reconnaîtront. 

jeudi 30 juillet 2015

Vraiment ? Seulement ? Noooooooooon !

Si c'est ce que vous pensez, il faut que l'on se parle.
Si ce n'est pas ce que vous pensez, il faut que l'on se parle.

374 moutons et un consultant


Pour notre dernier billet avant d’ouvrir les tubes de crème solaire, voici une réponse imagée à une question que l’on nous pose parfois, souvent le vendredi soir, au bar du TGV, lorsque les contacts avec les voyageurs sont facilités par la semaine terminée et les degrés de la bière ou les bulles du coca : « C’est quoi un consultant en management ? »

Pour répondre à cette question, laissez-moi vous raconter une histoire.

Un consultant en management se promène un dimanche après-midi au volant de sa voiture. Au détour d’un virage, il aperçoit un immense champ. Sur ce champ des centaines et centaines de taches blanches se meuvent. Se rapprochant, il reconnaît des moutons. Fronçant les yeux, il discerne au milieu de ce beau troupeau, un béret et sous ce béret un berger.

mardi 28 juillet 2015

Vendre, c'est un métier ?


 
 Récemment un client me déclarait : « Mes vendeurs sont bons mais n’atteignent pas leur objectif ! »
Intérieurement, je me suis dit : « C’est possible ça ? »
Réfléchissons un peu ... Deux possibilités.

1.     Soit l’objectif est irréalisable et donc la performance commerciale des vendeurs est bonne et il serait alors bien de retravailler la fixation des objectifs…pour ne pas démotiver des commerciaux qui au regard du tableau de bord sont en échecs mais en succès dans le discours du chef des ventes. Avec un risque d’incohérence qui amènera tôt ou tard à ne faire confiance ni au tableau de bord, ni au chef des ventes…

Sens de la mission

 Que racontons-nous lors des entretiens de recrutement, durant une intégration ou un entretien d’évaluation à un comptable d’un parc d’attraction ? Nous lui parlons de ses futures tâches quotidiennes : facturation, rapprochement bancaire, déclaration de TVA…
Et à une hôtesse de caisse ? Rapidité d’exécution, SBAM –Sourire, bonjour, merci, au revoir …
A une institutrice ? Suivre et terminer le programme, interroger et corriger…
A un gardien de la Paix ? Arrestation, permanence à l’accueil …
A un mécanicien automobile ? Temps alloué pour changer une batterie, un alternateur…
A un pizzaiolo ? Quantité d’ingrédients à déposer sur la Pizza, temps de cuisson… 

Réussir....accepter des principes avant d'appliquer des techniques

 Un participant me racontait qu’à l’issue d’une réunion organisée par le professeur de tennis de son fiston, il était allé voir le prof et lui avait dit : « Je veux que mon fils progresse dans son classement. Il doit donc gagner plus de matchs. Sur quoi doit-il travailler encore plus ? Le coup droit, le revers, le service, le déplacement, le regard sur la balle de l’impact à l’impact ? »

Le prof a répondu :

Recadrer ses collaborateurs

 « Mes collaborateurs sont adultes, ils savent si ce qu’ils font est bien ou mal. Ils prennent leur responsabilité ! »
Mea culpa…Je sais que sur l’autoroute je ne dois pas dépasser le 130 km/heure. Je sais que chaque kilomètre par heure en plus de la limite autorisée accroit de 4% les risques d’accidents mortels…A 155 km/heure, je double le risque de provoquer un accident mortel. Je sais qu’en cas d’accident, une autre voiture et donc l’ensemble de ses passagers seront victimes de mon incivisme…Je sais tout ça !

Que faisons-nous quotidiennement ?


 
Nous proposons à la vente des produits ou/et des services. 

Pour qu’ils séduisent nos prospects et clients, nous nous donnons du mal pour les rendre plus que conformes à leur attente : facilité d’utilisation, ergonomie, originalité… Mais aussi aux contraintes légales. Et tout ça, bien sûr, pour un prix raisonnable. Et nous y parvenons ! Mais ce service, ce produit ne se vend pas tout seul. Et pourtant, nous avons un site internet qui présente notre offre, peut-être même des magasins ou des show-room, une vitrine hyper bien placée dans le centre-ville.

Evidence...attention danger !


 

Magasin TOPFLOUSE, grande distribution.

Mercredi 21 janvier, 04h00 du mat’. Trop tôt pour les frissons et la capitale qui se réveille.

Laurent, chef de rayon avait pourtant bien prévenu Emmanuel, jeune employé fraîchement embauché comme  ELS -employé libre-service-.

« Avant l’ouverture du mag, tu dois me déballer tous les cartons de ces trois palettes et mettre les produits en rayon. C’est facile tu te repères avec les étiquettes…Si jamais il y a des ruptures, et il y en aura, y’en a toujours, je te demande de ne pas combler les trous dans les linéaires avec d’autres produits. Have fun. »

Complimenter ses collaborateurs


 « Mes collaborateurs travaillent souvent, progressent parfois, réussissent régulièrement… Et en plus je devrais les complimenter ? Mais ils sont payés pour ça ! »

C’est vrai !

L’un des devoirs d’un employeur envers un collaborateur, c’est de s’acquitter d’un salaire en échange d’un temps de présence, de connaissances, de savoir-faire techniques et de son énergie investit sur son métier. Pour autant, on ne compense pas durablement une dépense d’énergie pas des euros. Ce qui fonctionne un mois pour un étudiant lors d’un job d’été montre très vite ses limites avec un collaborateur qui s’inscrit dans la durée. La nourriture indispensable d’un être humain, c’est le regard bienveillant, l’écoute positive, la présence discrète des personnes importantes à ses yeux.

C'est quoi une formation réussie ?

Vous avez le projet de mettre en place une formation pour des collaborateurs de votre entreprise. Cela représente un budget important et les contraintes sont nombreuses (Organisation,  mise à disposition d'une salle, déplacement,  indisponibilité des collaborateurs, productivité et vente en baisse...).
Alors, il faut que cette formation soit réussie !


Mais au fait,  c'est quoi une formation réussie ?
Quels sont les objectifs d'une formation ?

Arrêter le changement !


 
 Vincent est directeur d’un laboratoire médical et lors de notre dernière rencontre il me disait : « Vraiment, cela nous ferait du bien à tous : un peu de stabilité, pouvoir se reposer un moment sur des acquis, des procédures rodées. Oui, vraiment, cela ferait du bien à tout le monde que le manège s’arrête un peu ! » 

Hélas…ou heureusement, le changement, les évolutions dans notre société sont inexorables … et perpétuels.  

Prenons un peu de distance et interrogeons-nous sur le sens de ces changements :

D’abord, les évolutions et les changements sont intimement liés à l’histoire humaine, depuis que « l’homme est homme ». Ou, en tout cas, depuis que l’homme essaie d’être, justement, un homme. Pierre Dac disait avec cette causticité dont il était maître : « On a trouvé le chainon manquant entre le singe et l’homme … c’est NOUS ! ».  

Allez, on fait la fête !

 

 Surprenante invitation !

L’entreprise est le lieu du travail, des missions à accomplir, des résultats à obtenir, des clients à servir et faire réussir… Pas un endroit pour lever son verre ! La conjoncture est difficile, les clients plus exigeants, la charge de travail toujours plus importante, les dents des actionnaires grincent  à la lecture des résultats et les charges semblent inexorablement augmenter.

Alors OUI ! Raison de plus pour organiser des moments festifs dans l’entreprise.

Il serait inconvenant d’organiser des événements fastueux quand la période est déjà financièrement difficile. Mais faire la fête, célébrer des événements importants dans la vie de l’entreprise est-ce une question de moyen ou de conviction ?

Accueillir après une absence


 Gilles s’est marié ! 4 jours pour évènements familiaux + trois semaines accolées pour son voyage de noce…

Thierry est originaire de la Réunion…Durant deux ans, il a patiemment cumulé des jours de CP lui permettant de profiter de son île et de sa famille six semaines consécutives.

Il y a deux ans, les médecins ont diagnostiqué une grave maladie à Marie. Après de longs mois de combat, la maladie est KO et Marie reprend son travail lundi.