Mea culpa…Je sais que sur l’autoroute je ne dois pas dépasser le 130
km/heure. Je sais que chaque kilomètre par heure en plus de la limite autorisée
accroit de 4% les risques d’accidents mortels…A 155 km/heure, je double le
risque de provoquer un accident mortel. Je sais qu’en cas d’accident, une autre
voiture et donc l’ensemble de ses passagers seront victimes de mon incivisme…Je
sais tout ça !
Et pourtant, trop souvent je dépasse les limites autorisées…Curieusement, un premier flash me rend furieux quelques heures puis me calme quelques semaines…un deuxième quelques mois et lorsque qu’il ne me reste qu’un point sur mon permis, je sais respecter le code de la route de longues années…Car je sais que l’administration sera inflexible…Et je ne veux pas être piéton.
Et pourtant, trop souvent je dépasse les limites autorisées…Curieusement, un premier flash me rend furieux quelques heures puis me calme quelques semaines…un deuxième quelques mois et lorsque qu’il ne me reste qu’un point sur mon permis, je sais respecter le code de la route de longues années…Car je sais que l’administration sera inflexible…Et je ne veux pas être piéton.
Que c’est tentant d’outrepasser le cadre d’exigence… Mais ce cadre,
cette exigence fondamentale, pourquoi existe-elle ? Pourquoi le
préparateur de commande doit-il s’astreindre à porter de lourdes et inélégantes
chaussures de sécurité ? Pourquoi un vendeur en magasin doit-il accepter
d’arrêter de passer ses commandes dès lors qu’un prospect rentre dans sa
boutique, pourquoi une infirmière doit-elle se laver soigneusement les mains et
les avant-bras entre chaque intervention… Pour une seule raison….Ces gestes
conditionnent la réussite de l’entrepôt, du commerce, de l’hôpital… La vie
future de chaque entreprise se gagne chaque seconde dans l’application des
fondamentaux de chacun des collaborateurs : de l’intérimaire au PDG.
Ne pas recadrer un collaborateur qui prend le large par rapport aux
rives du cadre d’exigence, c’est à moyen terme affaiblir l’entreprise et chacun
des collaborateurs qui la constitue.
Nous sommes tous tentés, rarement ou souvent, par flemme, par défi…de
nous éloigner d’une exigence non négociable. Aussi, si le hors-jeu est humain,
le recadrage l’est encore plus.
Si nous savons recadrer de manière égalitaire, en quelques secondes,
sans élever la voix, sans colère, sans en faire état…alors oui, recadrer ses
collaborateurs est un acte de management qui dit tout l’intérêt que nous
portons au collaborateur hors-jeu, à ceux qui sont dans le jeu, à nos
actionnaires et nos clients.
Rémi ARAUD
06 37 69 20 19
www.premiers-de-cordee.com
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