vendredi 18 septembre 2015

« Madame la Commissaire est-ce bien utile de vous montrer votre bureau ? »


Blandine est une jolie femme de 24 ans. Pas très grande et fluette. Son mètre 56, elle l’assume : « Des talons ? Pour me grandir ? Et pourquoi ne pas me maquiller pour me vieillir en plus ! ». Sans accessoire féminin, Blandine parvient cependant à incarner une belle image de la féminité. L’allure générale, son sourire, sa démarche, son intonation de voix sont si « femme » que des artifices en pâtes colorées pour les lèvres, les joues, les yeux, le cou; des vernis multicolores pour sa corne et des échasses pour ses chaussures ne feraient que camoufler et abimer sa féminité naturelle.

Blandine n’est pas seulement jolie. Elle est intelligente. Et sacrément bosseuse.

vendredi 4 septembre 2015

Le conte des moyens


Il était une fois dans un pays pas si lointain, une petite entreprise. Elle se développait dans un environnement prospère –qui a chanté « Youpplaboum » ? où régnait la paix. On y avait oublié depuis longtemps les guerres, les famines, les épidémies. Il subsistait, bien sûr, des poches de pauvreté. Certaines années étaient moins fleurissantes que d’autres. Alors on parlait de crise. Mais, globalement, les conditions de vie y étaient plutôt bonnes.

 

Et pourtant, le matin en arrivant, le directeur de cette petite entreprise regardait le chiffre d’affaire et ne pouvait que constater qu’il n’était pas bon … Et chaque jour un peu moins. 

Les produits n’étaient pas en cause. Sans être révolutionnaires ils répondaient aux attentes des clients et était bien positionnés face à la concurrence. Un lundi matin – le week-end porte conseil-, le directeur décida d’observer discrètement  les collaborateurs des bureaux et de l’entrepôt …

"Ce n'est vraiment pas le moment !"


« Ce n’est vraiment pas le moment » est une des réponses que l’on entend le plus souvent quand on parle de management ou de techniques de vente avec une entreprise.
Soit !
Mais ce qui est plus étonnant, c’est la raison invoquée pour justifier du fait que ce n’est pas le moment. En fait, deux raisons reviennent systématiquement :
  • Tout va bien, les affaires sont bonnes, l’entreprise tourne à plein régime, pourquoi aurions-nous besoin de former les encadrants au management ou les commerciaux à la vente ?
  • Les temps sont durs, le carnet de commandes en berne, nous avons d’autres priorités et urgences  pour l’instant.

Voilà qui ne laisse que peu de place : Quand ce serait utile, on n’a pas le temps … et quand on a le temps, ce n’est pas utile. Notez bien que ce genre de réponse, vos commerciaux doivent l’entendre tous les jours. Posez-leur la question, je suis sûr qu’ils se reconnaîtront.