J’ai longuement hésité avant
d’écrire ce billet car il aborde un sujet sensible. Je suis conscient des
réactions qu’il pourrait provoquer : rejet, incompréhension voire
colère. Pour autant, le sujet est
suffisamment important pour ne pas faire l’impasse. Important car il peut
parfois permettre de comprendre certains agissements de nos collaborateurs.
Commençons par une histoire
vraie :
Antony Delon et sa fille Alyson ont dernièrement été au cœur de
l’actualité people. Ils ont décidé récemment de renouer des liens alors qu’Alyson
vivait des moments difficiles.
Antony est né le 30
septembre 1964 à Hollywood de Nathalie et Alain Delon. Comme disent les
« jeun’s » aujourd’hui « trop de la chance ». En effet, on
pourrait le penser : le petit Antony ne pouvait vivre qu’une enfance
dorée. Des parents célèbres, un environnement luxueux, une sécurité financière
évidente, les meilleures écoles auraient dû lui garantir une vie paisible et
facile.
Cependant, les évènements se sont déroulés très différemment :
Antony a quatre ans lorsque ses parents se séparent. Son père poursuit
sa vie avec Mireille Darc et laisse le soin de l’éducation d’Antony à Nathalie.
Occuper par les tournages de films, les festivals, les mondanités, les tournées promotionnelles et ses
innombrables histoires d’amour, Alain a bien d’autres choses à faire que
d’éduquer un petit garçon.
Antony vivra douloureusement cette situation d’abandon. Il se décrit
lui-même comme un enfant associable et
rebelle. (1)
Dépassés par les comportements agressifs d’Antony, ses parents
l’envoient dans des internats de plus en plus strictes et sévères, espérant
qu’il sera canalisé. Mais, plutôt que de le calmer, ces longues et nombreuses séparations
vont contribuer à l’entraîner vers la délinquance.