Nos
actes ne sont jamais neutres. En ce sens, l’inertie est un acte. L’acte de ne
rien faire. Tous nos actes ont des conséquences. Ils participent à
« tirer » vers le haut notre environnement – nos familles, nos
collaborateurs, notre entreprise, notre pays, la planète - ou vers le bas. Nos actes sont des atomes de
construction ou de destruction. De vie ou de mort. Souvent, nous ne percevons
pas, nous ne voyons pas l’effet de nos actes. « Certains sèment, d’autres
récoltent ». Récemment, un participant rencontré dans un aéroport, me
faisait la confidence suivante :
- Un jour,
j‘étais dans une merde sans nom. Et face à ce qui me semblait insurmontable, la
décision définitive s’échafauda dans mon esprit. Chaque seconde qui passait
était un atome de plus de détermination à en finir. Je broyais mon mal-être
dans un café et devant un expresso que je laissais refroidir. Une personne est
venue s’asseoir à la table à côté de la mienne. Elle m’a souri puis, un peu
hésitante, m’a dit : « Vous avez l’air fatigué. » Puis, elle
s’est tue. Et là, j’ai lâché prise, j’ai tout balancé : mon mal-être, les
épreuves du passé pas digérées, celles du présent qui me fusillaient, celles de
l’avenir que j’imaginais …